Programme 2024 de courts américains
- VO
Réalisé par Yoko Kuno, Nobuhiro Yamashita
Karin, 11 ans, est abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début. Quinzaine des cinéastes, Festival de Cannes. Dès 8 ans.
Film qui s’adresse à tous les publics, la beauté d’Anzu, chat-fantôme tient à son mélange de lyrisme et de comédie et à ses personnages d’animaux et d’esprits grossiers et moqueurs. Un lointain cousin de Mes voisins les Yamada et de Miyazaki.
Doté d'une bonne dose de fantastique, le récit, qui reste assez enfantin, permet d'aborder la question du deuil et de l'abandon, avec des traits d'humour.
Une relecture originale du mythe d'Orphée et Eurydice. Dans des décors magnifiques créés en France, les personnages dessinés et animés au Japon savourent l'été avant de s'embarquer dans des aventures fantastiques qui les mèneront jusqu'aux Enfers. Pourtant c'est avant tout la force des liens familiaux qui fait le sel de ce film. Un thème universel, en France comme au Japon !
Dans cette fable adaptée du manga de Takashi Imashiro, le réel côtoie le spirituel, donnant corps aux créatures du folklore japonais. Sorte de cousin éloigné du Voyage de Chihiro, Anzu floute les frontières des mondes pour mieux nous parler du deuil et de la peur de l’abandon. La narration, allant du potache au mélodrame, est sublimée par une animation en rotoscopie où se rencontrent décors impressionnistes et réalisme des expressions et des gestes. Un petit bijou franco-japonais vraiment charmant.
Un régal pour les yeux, qui réjouira les fans d'animation japonaise, même si l'intrigue est un peu lacunaire.
Fruit de la rencontre entre le studio d’animation japonais, Shin-ei Animation, à l’origine de Doraemon et Crayon Shin-chan, et du studio français Miyu Productions (Linda veut du poulet, Saules aveugles), Anzu, chat-fantôme est un film aux couleurs chatoyantes où le lyrisme croise la farce.
Un charmant petit conte, drôle, dépaysant, graphiquement séduisant, et pas dénué de sens. Que du bonheur !
Vous faites comme vous voulez, mais on préfère mille fois avoir Anzu comme patronus que toutes les nouvelles Emotions que Pixar pourrait nous pondre. Anzu vit désormais dans nos têtes, et sans payer de loyer.
Ce film d’animation un rien trop doux dans son trait assume sa causticité, son bordel joyeux, sa profusion d’idées visuelles. Et déploie une réflexion cruelle sur l’entrée dans le monde des adultes d’ados pas toujours prêts à dire adieu à l’enfance.
L’occasion est trop belle pour prendre la poudre d’escampette, et rompre avec la plaisante et poétique lenteur dans laquelle le film avait trouvé son rythme.
Une délicieuse fable sur la pré-adolescence.
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