Dans cette oeuvre envoûtante et authentique, Marina Foïs et Denis Ménochet son absolument sidérants.

As bestas ne fait pas que perturber : ce film émeut aussi profondément. Derrière sa violence (impossible de ne pas songer aux Chiens de paille ou Délivrance) palpite une bouleversante histoire d’amour.

Plus de 2 heures de tension crescendo et pas une seconde de défaillance ou d'ennui. As bestas de Rodrigo Sorogoyen (Que dios nos perdone, El reino, Madre) est sans conteste l'un des chocs de Cannes cette année.

Rodrigo Sorogoyen réalise un coup de maître avec ce récit à la croisée du thriller et du western, à l’atmosphère anxiogène souvent irrespirable. Denis Ménochet et Marina Foïs sont exceptionnels.

Planté dans un décor aussi beau qu'inquiétant, ce drame psychologique trouve sa force dans une mise en scène qui fait subtilement monter la pression et dans l'interprétation des comédiens.

Le réalisateur d'El Reino signe un thriller à l'hyperréalisme terrifiant.

Le cinéaste espagnol emprunte les voies du thriller montagnard pour s’attaquer à la xénophobie qui gangrène notre époque. Une leçon de cinéma.

Si l'on mesure la réussite d'un film à la peinture de ses "méchants", il faut convenir que Sorogoyen a ici frappé très fort.

Denis Ménochet et Marina Foïs sont bouleversants d'humanité. Avec une maîtrise du cadre et une grande puissance de l'image, Sorogoyen orcheste un grand film sur les antagonismes multiples.