Anora
- VO
Réalisé par Hassan Guerrar
Malek vient d’emménager à Montmartre et accueille bientôt chez lui son neveu fraîchement arrivé d’Algérie. Ensemble ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant, malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu’il avait enfouie, et de se réconcilier avec ses origines. Festival d’Angoulême.
Un portrait tout en finesse de ce quartier parisien souvent caricaturé et de sa communauté algérienne. Un premier long débordant d'humanité.
Hassan Guerrar filme le quartier différemment, avec autant de tendresse amusée que de mélancolie.
Baigné d'une ambiance singulière et empreint d'une émotion sincère, le premier film de Hassan Guerrar porte un regard tendre sur les binationaux avec un ton tragi-comique exempt de tout manichéisme.
La communauté algérienne du nord de Paris est croquée avec chaleur dans cette chronique gouailleuse, teintée d'une couche de comédie à l'italienne.
Ce film généreux célèbre un Barbès ensoleillé où l'entraide et la solidarité permettent de cicatriser les deuils.
Ce film généreux célèbre un Barbès ensoleillé où l'entraide et la solidarité permettent de cicatriser les deuils.
Retenu sans doute par la pudeur, rétif à l'exposition d'une vérité intime, le réalisateur prend doucement la tangente pour explorer une autre direction, celle de la peinture hyperréaliste d'un Barbès où cohabitent la chronique de la misère et de la drogue et le théâtre bon enfant, énervé, haut en couleur, de la faconde et de la solidatité populaires.
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