Lillian
- VO
Deux frères ouvrent un bar et se voient emportés par le succès qu'il rencontre au coeur de la nuit belge. Prix de la mise en scène, Festival de Sundance.
Manifeste d’un cinéma flamand accessible à tous, conte moral hédoniste, le nouveau film du réalisateur d'Alabama Monroe joue sur beaucoup de tableaux. Un film d’une extrême fraîcheur.
L’immersion dans la vie du Belgica est totale durant ces (courtes, pour le coup) deux heures, et nous redoutons rapidement le générique de fin clôturant ce film "très belge" d’une grande beauté, qui fait du bien et dont on ne ressort pas indemne.
D'un récit classique, Felix Van Groeningen tire une fable habitée, cruelle et euphorisante, sublimée par la partition de Soulwax.
La générosité de Felix Van Groeningen, son sens du portrait, sa vision d'un cinéma total emportent l'adhésion.
La musique contribue à cette atmosphère de liberté et d'excès. Le plus réussi reste le casting, réunion d'une troupe impétueuse emmenée par deux acteurs épatants, issus du théâtre flamand : Stef Aerts qui joue avec un oeil fermé et le truculent Tom Vermeir.
La chronique saisissante d'une utopie malmenée avec ces soubresauts romanesques, brillants et mélancoliques,
Le film pourrait être sordide, Felix van Groeningen préfère en faire une épopée magnifiée par la loupe de la mémoire.
Grâce à ses acteurs hauts en couleur et son art de la construction dramatique, ce film dépasse son sujet et emporte le spectateur. Car l'émotion y circule comme l'alcool dans les veines.
Ce qui impressionne ici, ce n'est pas tant un scénario plutôt balisé, que la virtuosité de la mise en scène qui rend compte de la folie et de l'énergie du lieu.
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