

Produit en 2012. Sortie le 15/08/2012. Distribué par Diaphana.
Synopsis
Louis, 16 ans est le fils du proviseur de son lycée. Son meilleur ami, Greg, est sous la menace d’un renvoi définitif après avoir agressé sa jeune prof d’anglais. Pour se venger, il décide de la kidnapper. Louis devient complice en fournissant les clés d’un cabanon de famille isolé sur un îlot, dans les marais. Librement adapté de L’âge bête de Boileau-Narcejac.
Critiques des professionnels
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Première
Le film n'est jamais aussi prenant que lorsque Nebbou s'attache à montrer l'animalité du jeune héros, tour à tour brut, chasseur, voyeur, protecteur. Charles Berling peut être fier de son fils, qui possède la présence et le charme paternels, avec un mystère et une gravité qui n'appartiennent qu'à lui.
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avoir-alire.com
Safy Nebbou revient occuper la case thriller/drame pyschologique français estival quatre ans après L’empreinte de l’ange, qui lui-même faisait suite à La tourneuse de pages en 2006... Comme un homme est une introspection ténébreuse dans la complexité de l’adolescence, traitée avec tout le savoir-faire visuel et musical d’un cinéaste toujours à l’aise avec les images et la musique qu’il soigne particulièrement. Safy Nebbou réussit une fois de plus à nous troubler.
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Studio Ciné Live
Emile Berling a une présence magnifique à l'écran et sa confrontation avec son père est tour à tour brutale et émouvante.
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Télérama
Dans son adaptation de L'âge bête de Boileau-Narcejac, Safy Nebbou ne sort jamais de ces rails narratifs efficaces. La singularité du film est à chercher dans les scènes des marais, plus proches du film fantastique que du film noir. Et, surtout, dans les face-à-face entre Charles Berling et son fils : la complicité entre les deux acteurs est manifeste, leur rivalité potentielle, aussi.
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Le JDD
Les motifs frôlent le film de genre et déclenchent des scènes aussi noires qu'inspirées. Safy Nebbou tient son pari de nous tenir en haleine.
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Les Inrockuptibles
Un très honnête film noir, non dénué d'une certaine élégance dans le filmage. Nebbou a le sens des gueules d'atmosphère et des lieux.
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Le Monde
Portée par Charles et Emile Berling, père et fils à la ville comme à l'écran, cette ambitieuse parenthèse initiatique écarte bien des facilités, et fait honneur à bien des objectifs. Nuancier des états d'âme adolescents, méditation attentive sur les fragilités du rapport père-fils, sur l'amitié, le deuil, la cruauté trop présente, Comme un homme embrasse parfois trop pour bien étreindre, mais compense aisément en justesse ce qu'il perd en ampleur.