N'avoue jamais
- VF
Réalisé par Ryusuke Hamaguchi
Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un Festival à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a affectée comme chauffeuse. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé. D'après une nouvelle du recueil "Des hommes sans femmes" de Haruki Murakami. Prix de la critique internationale, prix des cinémas art et essai, prix du jury œcuménique, meilleur scénario, Festival de Cannes 2021. Golden Globe du meilleur film étranger. 4 nominations aux Oscars.
Drive my car évoque le temps qui passe, les remords, les regrets, l'amour et la mort. Tout en délicatesse et en non-dits, le cinéaste creuse au fil des minutes ces thématiques et ajoute une multitude de strates qui donnent une profondeur inouïe à son film.
Ryusuke Hamaguchi (Asako I et II) possède une douceur, une finesse, une profondeur qui effacent le temps. Il existe sur l'écran quelque chose de non-dit, de mystérieux.
Drive my car accomplit sans doute de la manière la plus aboutie, et la plus boulversante, la quête esthétique du cinéaste depuis ses débuts : faire circuler la parole et les mots (parfois invisibles) entre les personnages, tel un fil rouge dans le labyrinthe, pour tenter d'approcher au plus près de la vérité.
Le japonais Ryusuke Hamaguchi décrit, dans une limpide mise en scène, le trajet bouleversant d'un homme qui tente de se rapprocher de sa femme disparue.
La mise en scène est élégante, les principaux interprètes en parfaite alchimie, et si l’intrigue paraît minimale, elle aboutit à un final déchirant.
Autour du deuil, de la parole vraie, de l'écoute et de la création artistique, Drive My Car de Ryûsuke Hamaguchi fait naître des moments de cinéma d’une grâce absolue. Une merveille de film.
Le Japonais Ryusuke Hamaguchi embarque un metteur en scène et sa chauffeuse dans une Saab rouge et signe un film éblouissant sur le deuil et le pouvoir des mots.
La beauté de Drive My Car réside dans sa manière de donner chair à une série d'abstractions et de dispositifs purement théoriques, d'employer toutes sortes d'éléments du médium cinéma pour leur faire dégorger leur sensualité autonome et en faire les instruments d'une vérité singulière.
Scrutant comme personne les relations humaines et les rapports amoureux, Hamaguchi nous fait chavirer avec son sens de la mise en scène, chaque plan s’avérant ciselé, émouvant et éblouissant, et servi à merveille par de magnifiques comédiens - mention spéciale à la jeune Toko Miura, qui campe avec une étonnante justesse l’intrigante Misaki.
Il y a l’ampleur, la profusion, la profondeur de champ d’un grand roman dans le film d’Hamaguchi, épopée en voiture individuelle où s’engouffre bien plus encore, au gré des nombreuses bifurcations dont son récit a le goût, entre lesquelles il fraie peu à peu un dédale de chemins imprévisibles et néanmoins limpides.
Trois heures de grâce absolue.
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