Le jeu de la reine
- VO
Réalisé par Saim Sadiq
A Lahore, Haider et son épouse cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique... Prix du jury, Un Certain Regard, et Queer Palm, Festival de Cannes. Prix du meilleur scénario, festival d’Athènes, meilleur acteur, festival de Sao Paulo, grand prix festival Chéries chéris Paris.
Avec une style direct mais pas naïf, l'attachant Joyland a conscience que les moments vécus en dehors sont aussi magiques et brefs que des tours de montagnes russes, mais à l'amertume de la descente, il a l'élégance de nous inviter à la grisante euphorie de la montée.
La plus belle surprise de Cannes. Une oeuvre déchirante et un film qui nous met en joie.
Premier film pakistanais à être présenté en Sélection officielle, Joyland saisit par la soif de liberté qui électrise ses personnages, une mise en scène audacieuse et la justesse de ses interprètes.
Ce premier film pakistanais livre, sans caricaturer, une dénonciation du patriarcat.
Imprimant au récit une tension palpable grâce à la nervosité de sa mise en scène et à ses interprètes inspirés, Saim Sadiq signe un film maîtrisé et palpitant.
Élégant et gracieux, ce premier film est une oeuvre à ne pas rater.
Joyland est l’histoire de corps qui se délivrent, envers et contre tout, malgré les chaînes qu’on leur a imposées. Quoi de plus beau ?
Remarquable de pudeur et de justesse, à la scénographie recherchée, le film alterne subtilement entre légèreté, allégresse et inévitable tragédie.
A travers ces portraits retentit un appel à la liberté, à la vérité, à la sensibilité. Trois mots que ce film superbement mis en scène porte haut.
La règle, c’est la règle. Pour avoir une chance de concourir à l’Oscar du meilleur film international, une œuvre doit être exploitée en salles durant au moins sept jours consécutifs, et ce avant le 30 novembre. Dans le cas de Joyland, ça aurait dû être une promenade de santé. Sauf que, patatras : censée sortir vendredi 18 novembre au Pakistan, cette histoire d’amour vient de se voir retirer une autorisation pourtant accordée dès le mois d’août. Pourquoi un tel revirement, alors que le film à été acclamé à Cannes ? « Les autorités font machine arrière, sous la pression des lobbies religieux », nous explique Alexis Mas, dont la société Condor distribuera Joyland en France, le 28 décembre. Condor a donc réagi « en quatrième vitesse », en organisant une sortie anticipée, à partir du 23 novembre, dans un cinéma Art et essai d’Aix-en-Provence, le Mazarin. Le film situé à Lahore devra donc peut-être à la Provence son ticket pour Hollywood...
Une poudrière dansante, emplie d'amour et de liberté.
Autour de trois personnages qu'il rend aussi attachants que passionnants, Saim Sadiq compose un drame coloré, vivant et finalement tragique.
Une ode émouvante aux hommes fragiles et aux femmes écrasées par le patriarcat. Un film délicat dont le message n'est jamais appuyé.
Le cinéaste tient son itinéraire avec une parfaite maîtrise et prête à tous les personnages une égale attention.
Joyland est sans doute l'un des films les mieux écrits et superbement mis en scène. Déferlante d'émotion garantie.
Un film hors catégorie, unique, original. Une pure merveille bouleversante.
Avec son esthétisme raffiné et la richesse de son récit, Joyland est une pépite.
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