Miraï, ma petite soeur
- VF
Réalisé par Cédric Anger
Paris, 1982. Patrons du peep show Le Mirodrome, criblés de dettes, Franck et Serge ont l’idée de produire des petits films pornographiques avec leurs danseuses pour relancer leur établissement…
Producteurs amoureux, cinéastes frustrés, figurants émotifs... Le porno vient de trouver sa Nuit américaine.
J’espère qu’il y a une émotion malgré la nature des situations. Et de la beauté là où on pense qu’il n’y a que de la vulgarité. Je voulais que plus le film avance, plus il baigne dans une ambiance familiale et douce. C’est ce qui me plaisait, faire un film subversif avec une douceur totale, sans agresser le public ni vouloir le choquer. Au contraire, en l’enveloppant de tendresse.
Désinvolte, jouissif, bon enfant, parfois ubuesque et toujours divertissant avec un souffle de fraîcheur revigorant, L’amour est une fête est un film vivant, une comédie rock qui parle d’amour (physique !), une délicieuse sucrerie exaltante et excitante, qui vise vraiment l’immersion privilégiée dans un monde subversif observé avec un regard doux qui ne se prend jamais au sérieux.
La reconstitution est amusante, et Guillaume Canet et Gilles Lellouche s'en donnent à coeur joie, pour notre plus grand plaisir.
Cédric Anger évoque l’époque pré-sida avec nostalgie et signe un film épris de liberté autour de Guillaume Canet et Gilles Lellouche.
Un poil trash mais jamais vulgaire, cette comédie à l’esthétique à la fois pop et rétro relève davantage d’un feel good movie jubilatoire et plein d’insouciance, que d’une simple enquête sur le milieu du X.
Quelques scènes drôles, jamais grivoises, sous l'œil de nos Starsky et Hutch d'occasion, embarqués dans cette folle histoire qui part dans tous les sens.
Inattendu et déconcertant dans sa narration, le nouveau Cédric Anger réussit à imposer peu à peu un rythme et une tonalité qui lui sont propres. Un film curieux et attachant.
La réussite de L'amour est une fête tient à son art de retrouver dans sa forme la liberté de ton à laquelle elle rend hommage.
Une fable joyeusement amorale sur fond de liberté sexuelle.
Avec une nostalgie festive et colorée, Cédric Anger raconte la fin d’un cinéma artisanal, où le sexe était filmé par des réalisateurs de talent, avec de vraies histoires.
Célébration déculottée des grandes années de la pornographie française qui séduit par son humour cocasse et son véritable amour pour son sujet qu’il traite sans jamais s’adonner à la leçon moralisatrice.
Une immersion joyeuse et hédoniste dans l'âge d'or du hard.
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