

Produit en 2014. Sortie le 16/07/2014. Distribué par Mars.
Synopsis
Nice, 1976. Agnès Le Roux, fille de la propriétaire du Palais de la Méditerranée, tombe amoureuse d’un bel avocat de dix ans son aîné, Maurice Agnelet... Sélection officielle, Festival de Cannes 2014, hors compétition. D'après Une femme face à la mafia de Jean-Charles Le Roux.
Critiques des professionnels
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Wask
Etrange ironie des calendriers, alors que Maurice Agnelet vient de se pourvoir en cassation après sa condamnation à 20 ans de prison ferme pour l’assassinat d’Agnès Le Roux disparue en 1977, cette affaire a inspiré André Téchiné pour son 20ème long métrage, L’homme qu’on aimait trop. Catherine Deneuve incarne Renée Le Roux, la mère d’Agnès Le Roux, la riche héritière des casinos de la Riviera. Guillaume Canet et Adèle Haenel seront à l’écran les deux protagonistes principaux de cette affaire qui suscitent encore des dizaines d’années plus tard les plus grandes interrogations. Téchiné renoue ainsi avec un thème cher à son cinéma, les faits divers.
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avoir-alire.com
Une transcription honnête de l’affaire Le Roux, qui défraya la chronique judiciaire niçoise. Téchiné et Deneuve poursuivent leur fructueuse collaboration.
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Culturebox
Le cinéaste suit une forme classique pour mieux clarifier les faits qui jalonnent une histoire complexe. Catherine Deneuve est une fois de plus époustouflante de vérité dans un rôle parfaitement à sa mesure. Détachée de toute contrainte carriériste, elle fait depuis quelques années ce qu'elle veut, excelle dans ses choix d'actrice et donne tout ce qu'elle a avec une sincérité confondante.
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toutelaculture.com
Thriller magnifique sur fond de décadence du Casino, L’homme qu’on aimait trop joue avec grâce des flash-back pour mettre en scène avec classicisme et tact une intrigue lancinante. Le jeu des acteurs tient le film comme une cathédrale. A commencer par Catherine Deneuve, toujours royale. Quant à Guillaume Canet, en homme fatal, il reconquiert toute notre estime. Un très beau film, que les scènes d’ouverture et de clôture encadrent, comme un tableau précieux.
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Gala
Le film est passionnant. Passionnant par ce qu’il raconte et la manière dont il le fait, avec efficacité, précision, et surtout rythme. Pas de lenteurs ni de trous d'air dans le récit, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas un seul instant.
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Première
Téchiné réussit le portrait d’une jeune femme des années 70. Encore pétrie d’enfance malgré un corps épanoui de nageuse, Agnès tombe amoureuse comme une adolescente, romantique et désespérée. Beau personnage auquel Adèle Haenel confère force et fragilité.
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Le JDD
Un scénario plus complexe qu'il n'y paraît, parfumé de Riviera, de soleil et peuplé d'incroyables manigances.
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Le Monde
André Téchiné s'efface derrière ses actrices de choc. Et si Catherine Deneuve (ici stupéfiante) avait enfin trouvé en Adèle Haenel celle qui va lui succéder ?
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Les Inrockuptibles
Téchiné sonde les abîmes d'un fameux fait divers criminel. Son coup de génie est de ne pas charger ce personnage que tout accable.