Après la comédie romantique L'Amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder a voulu retrouver le ton déjanté de 99 Francs. "Moi-même, en vieillissant, je suis devenu plus gentil et moins provocateur. Du coup j’ai voulu rester jeune ! (...) L'Idéal n’en est pas vraiment une suite. On y retrouve Octave, mais joué par un autre acteur et exerçant un autre métier. Comme une autre version du même personnage, dans un même registre de satire sociale et politique de notre époque. Comme 99 Francs, c’est une comédie noire qui regarde les travers de ma vie. Sauf que le milieu de la pub est remplacé par celui de la beauté", explique le metteur en scène.

Des dialogues qui claquent, une mise en scène habile, Beigbeder signe une comédie irrévérencieuse, à l'ambiance vintage, menée tambour battant par un trio d'acteurs efficaces.

Jonathan Lambert, en patronne de L'Idéal, est exceptionnel. Il est possible de n'aller voir le film que pour lui.

Sur la partition offerte par le livre Au secours pardon, le scénario compose une comédie énergique.

Frédéric Beigbeder revient au cinéma, signant son film le plus drôle et le plus sale gosse.

Frédéric Beigbeder décrypte l'envers du décor du monde de la beauté, fustigeant façon Jean Yanne une célèbre multinationale de cosmétiques. Drôle, pervers et contre tous.

Une parodie délirante et bien filmée par un Beigbeder qui maîtrise de mieux en mieux la réalisation.

Le long-métrage s’inscrit dans un cinéma ultramoderne, visuel et inventif, jouant à fond la carte du pastiche des campagnes des grandes enseignes du luxe.