Pachamama
- VF
Réalisé par Soheil Beiraghi
Titre original : Aragh-e Sard
Afrooz est la capitaine de l’équipe féminine de futsal en Iran. Après 11 ans de travail acharné, son rêve devient réalité : l’Iran est en finale de la Coupe d’Asie des nations. Mais au moment d’embarquer pour la Malaisie, elle apprend que son mari lui interdit de sortir du territoire... Festival de Saint-Jean-de-Luz.
La force du film est de ne pas être une démonstration politique, mais d'abord un drame intime. Le personnage du mari échappe à la caricature du patriarche autoritaire et rétrograde. Il y a du Asghar Fahradi dans cette Permission-là. Comme le maître du cinéma iranien, le jeune réalisateur joue sur la subtilité des enchaînements et l'absurdité de certaines situations.
Un film poignant, magnifiquement réalisé. Portrait d’une femme forte et volontaire qui a décidé de se battre pour défendre ses droits, le film se fait le témoin des vents contraires qui agitent l’Iran, entre la modernité en marche et des traditions qui tirent la société toujours plus en arrière.
La pugnacité du personnage, incarné par une comédienne convaincante, est émouvante.
Inspiré de faits réels, voilà un premier film iranien exemplaire dans sa manière de dénoncer une loi arriérée.
Un scénario chargé, mais jamais prévisible.
Moins soumises qu'on ne le raconte parfois, les femmes sont pourtant mineures, selon la loi islamique. Sans pathos, avec humour, parfois à gros traits, ce récit en fait une démonstration cinglante.
Eminemment féministe et politique, La permission est d'une puissance émtionnelle rare.
Le scénario dénonce sans ambages, mais avec nuances cette inéquité.
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