Quitter la nuit
- VF
Réalisé par Mikhaël Hers
Paris, les années 1980. Elisabeth, quittée par son mari, se retrouve à assurer seule le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle dégote un poste dans une émission de radio de nuit et fait la connaissance de Talulah, jeune marginale désœuvrée qu’elle prend sous son aile... Festival de Berlin.
Mikhaël Hers (Ce sentiment de l'été, Amanda) affine encore son style aérien, délicat et sensible avec un film existentialiste magnifique.
Aussi poignant que l’était Amanda, Les passagers de la nuit est aussi la plus profonde et chaleureuse des invitations, un mode d’emploi magique pour traverser la nuit.
Mikhaël Hers a la sensibilité et l’intelligence de se nourrir de ces musiques, sonores et intérieures, pour dessiner un film qui ne se dévoile jamais complètement. Un très beau moment de cinéma.
Pour son quatrième film, Mikhaël Hers reconstitue le Paris des années 80 et offre un rôle magnifique à Charlotte Gainsbourg.
A la fois familier et neuf, totalement personnel mais inattendu dans son déroulement, tel est le paradoxe de ce très beau film.
Voyage fluide dans la décennie 80, le film est un hommage d'amour aux mères célibataires qui s'endorment au son des émissions de radio nocturne, et à ses filles paumées qui parlent avec la voix lunaire de Pascale Ogier, trainant leur mélancolie sur les ponts parisiens à l'heure bleue.
Hers excelle à évoquer une décennie et des êtres dont les joies et les peines sont les mêmes aujourd'hui.
C'est un film merveilleux, dont le réenchantement qu'il promet n'a rien d'illusoire puisque tous ici veulent y croire.
La patte de son auteur, son goût pour les évocations sonores et visuelles tissent une ambiance presque envoûtabye et sensorielle. Charlotte Gainsbourg y apporte un surplus de fragilité et de tendresse.
Après avoir enthousiasmé la critique avec Amanda, le cinéaste devrait s'attirer l'affection du public grâce à ce film, baigné d'une nostalgie délicieuse, où Charlotte Gainsbourg fait des étincelles.
Ce qui frappe avant tout dans le cinéma de Mikhaël Hers, c’est la douceur qui s’en dégage. Sa façon de révéler l’intime par petites touches sans que cette délicatesse paraisse affectée. Sa douce nostalgie se vérifie dans sa patine, son rythme tranquille mais aussi dans les voix qui se confient à l’antenne et ailleurs. Un magnifique voyage temporel qui fait l’éloge de l’ordinaire et de la bienveillance.
Les années 80 se parent d'une magie inattendue dans cette chronique familiale bouleversante.
Un hymne gracieux à la bienveillance, d'un charme fou.
Le réalisateur ne cesse de se retourner sur les paradis perdus, tâchant de réparer les blessures, de retisser sans relâche un cocon. Charlotte Gainsbourg illumine le film.
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