Docteur ?
- VF
Réalisé par Olivier Baroux
Après avoir gagné au loto et exploré les Etats-Unis, la famille la plus populaire de France s’installe à L’Elysée.
Inexplicablement, les Tuche sont attachants et c’est ce qui fait leur force depuis le début. L’écriture d’Olivier Baroux a su rendre ce nouveau volet encore plus drôle et délirant que jamais. Mené tambour battant sans baisse de rythme et avec joyeuse hilarité constante de bout en bout, Les Tuche 3 est aussi réussi que le premier, sinon meilleur.
Les gags puisent avec gourmandise dans l'éternel ressort comique du choc des cultures.
POUR : Ce renversement des valeurs, le pays d'en bas qui goûte aux privilèges d'en haut, ne doit pas faire oublier que Les Tuche reste une comédie. Plus corrosive que dans les deux premiers volets. Encore plus drôle aussi, digne des riches heures des Nuls de Chabat ou Carette.
Les retrouvailles avec la famille sont menées tambour battant et c’est bien là la promesse : mettre les Tuche en mode « poisson hors de l’eau », cette fois à l’Élysée. Et ça marche.
Les Tuche, toujours aussi attachants, ouvrent un boulevard à des comédiens visiblement aux anges.
On rit franchement dans cette comédie familiale qui, mine de rien, taquine notre petite élite politique coupée du bon peuple.
Ce troisième opus renouvelle la saga et exploite l’alchimie burlesque créée au contact des énarques avec les fanatiques de frites bien grasses...
Ponctué de gags, Les Tuche 3 divertissent en invitant à ne pas trop réfléchir.
A l’image des deux premiers volets, Les Tuche 3 ne change pas une recette qui gagne avec un humour totalement décomplexé.
Rouve et Nanty sont drôles en eux-mêmes. Même quand ils ne disent rien, ne font rien, ils sont grands.
Les Tuche 3 use de la potion magique des opus précédents, à savoir plonger dans un univers improbable le naturel et le franc-parler de ce clan populaire, aux personnalités hautes en couleur.
Difficile de ne pas se faire embarquer dans ces saynètes qui s’enchaînent à la vitesse de l’éclair.
Les Tuche, ces dictionnaires ambulants d’un français revisité par la syllabe folle, égratignent l’accent, écorchent la langue, et savourent le premier degré des mots. Et on apprécie cela. De leurs ratés linguistiques sur lequel le gros du film repose, à la fainéantise légendaire de chômeur de Jeff président (...), forcément, le sourire est fréquent.
Ce qui fait rire ici a à voir avec le rythme, le contre-pied, la joie anarchiste et bon enfant avec laquelle les acteurs s’abandonnent à la folie de leur univers et vous invitent joyeusement à leur emboîter le pas.
Un film à sketches délirant, un Jean-Paul Rouve show qui écrase tout sur son passage.
Une comédie plus corrosive que les deux premiers volets. Encore plus drôle aussi.
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