Coupez !
- VF
A la mort de sa mère, Zino décide de retrouver son père, Farid. Mais, il y a 25 ans, Farid est devenu Lola… Festival de Locarno.
Plus qu’un sujet social audacieux, Lola Pater représente un vrai pari : faire interpréter un transsexuel par l’une des plus grandes actrices françaises. La physionomie de Fanny Ardant sert le personnage à merveille par la beauté de ses traits affirmés et la puissance de son regard, qui révèle une profondeur et parfois une dureté qu’on pourrait qualifier de masculine. Filmé en scope dans des couleurs chaudes très méditerranéennes, Lola Pater brille par sa sensualité. Il offre un point de vue inédit sur les destinées d’une immigration algérienne en France. Plus qu’une identité nationale, musulmane, Nadir Moknèche interroge au plus profond le corps d’une paternité avec un vrai courage subversif.
Un beau film détonant où la douceur triomphe. Fanny Ardant excelle toujours quand on lui demande de braver le grotesque pour atteindre le sublime.
Un drôle de récit filial d'une sensibilité bouleversante.
Le réalisateur aime l'outrance et s'inspire de l'univers bigarré de Pedro Almodóvar. Il parvient à un équilibre fragile, mais réel entre fable et réalisme, comédie et tragédie. Fanny Ardant y fait des merveilles. Quel talent !
Avec ce pitch abracadabrant, Nadir Moknèche nous embarque dans une histoire que l'on se surprend à accepter entièrement, par-delà les apparences et les clichés. Ecrit avec finesse, mis en scène avec tact, le film convoque une galerie de personnages attachants et tous justes. Fanny Ardant jubile.
Le scénario emprunte à son héroïne sa bravoure. Une Lola qui nous ravage le coeur.
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