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- VO
Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher.
Mohamed Hamidi évoque avec pudeur et élégance les problèmes d'un pays en proie au pessimisme, à l'incivilité et à l'incompréhension vis-à-vis de la France. Il a une tendresse pour ses personnages qu'il dépeint d'un trait vif et inspiré, à la façon d'un caricaturiste bienveillant.
C’est le premier rôle de Tewfik Jallab au cinéma. Il a obtenu le prix d’interprétation masculine au festival de la Rochelle en 2010. Ancien élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il a commencé sa carrière d'acteur au théâtre.
Mohamed Hamidi fait le choix de traiter ses protagonistes avec assez de tendresse et de pudeur pour que l'on reste plutôt du côté de la comédie sociale.
Réponse au douteux débat sur l'identité nationale, Mohamed Hamidi témoigne de la condition des immigrés qui cherchent à savoir qui ils sont. (...)un rien prévisible mais sauvé par le jeu des acteurs et la liberté farouche de la caméra.
Comédie sociale, Né quelque part propose de prendre avec plus de légèreté des thèmes (famille, nationalité, France - Algérie) qui sont d'habitude traités avec gravité et lourdeur.
Mohamed Hamidi a consacré sa vie à combattre, dans la bonne humeur, les clichés sur les jeunes issus de l'immigration. Son premier film s'inscrit dans cet esprit, mais abuse un chouia des bons sentiments pour faire passer son message réconciliateur.
Le film doit autant à la fraîcheur de son regard qu'à la conviction de ses acteurs, Tewfik Jallab s'imposant par son charisme face à Jamel qui s'est impliqué à la fois comme producteur et comme interprète dans ce projet généreux, mais jamais lénifiant.
Cette comédie ethnique privilégie l'authenticité aux clichés, en nous offrant une galerie de portraits hauts en couleur... locale.
Slalomant avec agilité entre poncifs communautaires, manichéisme et autres raccourcis bornés sur l'histoire de l'immigration algérienne en France, ce film solaire a l'intelligence du coeur et l'humour tendre et bienveillant des grands timides qui passent leur temps à observer les autres. C'est sans doute pour cela qu'il est rythmé par les coups de fil reçus sur l'unique téléphone du village, situé au café Secteur. Pas moyen de réclamer l'intimité: tout le monde écoute, participe, rigole aux mésaventures du jeune Farid. La bonne humeur est communicative.
L'arme numéro un de Hamidi, metteur en scène de spectacles comiques (dont le dernier de Jamel Debbouze), c'est l'humour, (dont il maîtrise toutes les formes – noir, ethnique, beauf, vous n'avez qu'à demander. Cela lui permet d'évoquer, avec pudeur et élégance, les problèmes d'un pays en proie au pessimisme, à l'incivilité et à l'incompréhension vis-à-vis de la France. Son arme numéro deux, c'est une extraordinaire tendresse pour des personnages qu'il dépeint d'un trait vif et inspiré, à la façon d'un caricaturiste bienveillant.
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