Vingt dieux
- VF
Réalisé par Guillaume Nicloux
Paris, 1915, Sarah Bernhardt est la première star mondiale. Libre, moderne, excentrique, visionnaire. Divine ! Entre légende et fantasme, Sarah Bernhardt nous confie l’histoire d’amour qui a marqué sa vie. Festival d'Angoulême.
Aux antipodes d’un biopic traditionnel, le film se concentre sur deux épisodes clés, mais méconnus, de la vie de la tragédienne. Sandrine Kiberlain incarne cette héroïne avec toute la démesure, toute l’insolence, toute l’émotion, mais aussi tout l’humour requis. Le plus bel hommage qu’une actrice pouvait rendre à une autre.
Un brillant portrait de la tragédienne - porté, avec un beau grain de folie, par Sandrine Kiberlain.
Porté par la musique de Ravel, Debussy, Chopin, Schubert, par les costumes chatoyants d'Anaïs Romand, la photographie éclatante d'Yves Cape, par le montage de Guy Lecorne et Karine Prido, mais surtout par l’énergie débordante de Sandrine Kiberlain et les savantes nuances dans l’extravagance laissant pointer le désespoir et la clairvoyance derrière la folie, ce film vous laissera le souvenir d’un voyage détonant à la rencontre d’une personnalité à part, mais aussi avec l’envie d’en savoir plus sur cette femme inspirée et inspirante d’une modernité sidérante. Une ode à la liberté d’être soi et d’aimer.
Plus qu'une reconstitution littérale, c'est une évocation ardente à laruqelle le film nous convie, servi par une troupe d'acteurs admirables.
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