Le cinéaste bouleverse les représentations. Avec un regard doux et bienveillant qui séduira, on n’en doute pas, bon nombre de spectateurs.

On est séduit par cette histoire d’une touchante subtilité, qui évite les écueils dans lesquels un tel sujet aurait pu tomber, à savoir la grivoiserie, le pathos ou l’exotisme.

Ce qui frappe dans ce premier long, c'est le regard précis et enveloppant que Florent Gouëlou pose sur le monde des drag queens. Il signe une déclaration d'amour à la culture queer en faisant un sort aux clichés. Romain Eck y est dément.

Une comédie drôle, émouvante et enlevée.

Une romance pop, joyeuse et très sensible. Les comédiens, pros comme amateurs, brillent d’authenticité et semblent heureux de porter ce film aussi sympathique qu’engagé.

Le charme du film opère sur le spectateur immergé dans un milieu aussi fascinant que complexe. Tour à tour drôle et émouvante, cette histoire d’amour flamboyante et sensible faisant l’éloge de la différence séduit par sa sincérité. Ses interprètes n’y sont pas pour rien.

Derrière la caméra, le regard de Florent Gouëlou est en émoi. Sa fascination pour les créatures transformistes est un appel du merveilleux, observées avec justesse. Cette fiction qui mêle show et l'exploration aussi documentaire a le goût de l'aventure.

Récit d’un coup de foudre, ce premier film délicat explore avec douceur l’amour d’un jeune homme pour une drag queen, avec un impressionnant Pablo Pauly.