Rashômon
- VO
Réalisé par Asghar Farhadi
Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu… Grand prix du jury, Festival de Cannes 2021.
L’énorme atout du film, hormis sa subtile mise en scène, est sans doute la lecture à de multiples niveaux qui peut en être faite.
Une réussite majeure, toute proche, en termes d'intensité dramatique et de mise en scène au cordeau, du chef-d'oeuvre de Farhadi, Une séparation.
Comme dans ses meilleurs films, Farhadi fait preuve d'un talent de scénariste hors pair. Et ses talents de conteur s'appuient sur sa mise en scène. Outre l'extraordinaire direction d'acteurs, la composition des plans fait merveille.
Asghar Farhadi signe un de ces suspenses sociaux dont il a le secret. Une leçon d'écriture une fois encore incroyablement maîtrisée.
Un héros parvient à l'équilibre parfait entre le drame social et le thriller haletant. Ce récit kafkaïen tire sa puissance de son intrigue au cordeau.
Un conte moral raconté comme un thriller, brillamment écrit et mis en scène, et parfaitement interprété.
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