Anora
- VO
Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle l'épouse avec enthousiasme, mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage... Palme d’or, festival de Cannes 2024.
La formidable Mikey Madison explose littéralement tout au long d'un film aux allures de comédie d'action et de conte de fée dégénéré, contemporain et jubilatoire.
A partir d'un vocabulaire filmique du gangster movie new-yorkais largement labouré par Scorsese ou Lumet, Sean Baker impose son propre style, à la fois hystérique et doux.
L'attachant Anora est une comédie amère aux faux airs de Cendrillon. 54 ans après M.A.S.H. de Robert Altman, l'alliance de la gravité et de l'hilarité porte bonheur à un représentant du cinéma américain indépendant.
Le film est brillant et débordant d'énergie, comique à souhait et émouvant pour finir.
Un film bourré d'énergie, porté par la formidable Mikey Madison.
Maîtrisant à merveille les ruptures de rythme et de ton, Sean Baker signe un film réjouissant.
Difficile de résister longtemps à l'énergie communicative de ce conte cruellement désenchanté, porté par une actrice géniale.
Une Palme d'or de pur plaisir soit une comédie de proportions épiques, un "shoot" absolu d'énergie.
Caractérisation subtile, justesse sociologique servent un joyeux et attachant cocktail de critique sociale, de sexe débridé et de fun décomplexé.
Anora justifie son prestigieux prix par une écriture audacieuse, une mise en scène maîtrisée, une image soignée et une interprétation irréprochable. A voir.
Anora offre en spectacle le patient démantèlement de tous les conventions narratives et mirages hollywoodiens.
Gare au choc des civilisations entre l'Amérique des strip-teaseuses, la communauté arménienne croyante et les Russes richissimes ! Le conte de fée sexy vire à la franche comédie de situation.
Sean Baker continue de s'affirmer en peintre subtil des marginaux américains avec cette variation azimutée sur Pretty Woman.
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