Challengers
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Réalisé par Ryusuke Hamaguchi
Titre original : Guzen To Sozo
Un triangle amoureux inattendu, une tentative de séduction qui tourne mal et une rencontre née d’un malentendu. La trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un choix… Grand prix du jury, Festival de Berlin.
Le film confirme le talent de portraitiste du réalisateur japonais (Senses, Asako, Drive my Car). Rohmeriennes en diable, les trois nouvelles cinématographiques qui composent cette roue de la fortune ont en commun de battre au rythme des coeurs à contre-temps de ses héroïnes.
Chose rare dans un film à sketches : aucun ne paraît plus raté ou plus réussi qu’un autre. Ils se complètent, tissant méthodiquement le portrait d’une humanité essayant d’agencer un rapport inédit au temps qui passe ; un rapport à la fois combatif, lucide et résolu. Une absolue merveille et d’ores et déjà un des grands films de l’année.
Le nouveau film de Ryusuke Hamaguchi, composé de trois histoires (La magie, La porte grande ouverte et Encore une fois) est un véritable plaisir de cinéma.
Trois courtes histoires réunies pour un grand film autour du sentiment amoureux. Le nouveau bijou du réalisateur de Drive my car qui n'a pas son pareil pour explorer l'âme humaine.
Trois intrigues et autant de magnifiques portraits de femmes esquissés avec une acuité et une sensibilité remarquables. L'anthologie aligne les moments de grâce en ajoutant une dimension érotique à sa chronique de l'intime.
Le film ménage une surprise permanente et permet à son auteur de briller par sa splendide direction d'acteurs et la netteté de sa mise en scène. Hamaguchi confirme qu'il filme les sentiments en virtuose.
C'est la figure de la femme insatisfaite ou malheureuse qui occupe le centre rayonnant de ce tryptique dont la maestria narrative et l'ambiguïté morale sont à souligner.
Hamaguchi partage avec Rohmer l'art du dialogue littéraire, l'attention aux mille nuances des états d'âme. Il y ajoute un art du twist du scénario, un étonnant suspense propre aux sentiments ainsi qu'une célébration de la femme.
En trois récits et autant de variations post-rohmeriennes, le réalisateur de Drive My Car travaille avec une infinie finesse psychologique la question du choix et de la portée décisive de chaque rencontre.
Cet ensemble de sketches confirme l’acuité et la précision absolue d’un cinéaste qui depuis plus de dix ans, de documentaires en fictions hétéroclites, fait du dialogue et de l’écoute entre les individus une éthique autant qu’une matière à invention filmique.
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