Youssouf Abi-Ayad est une véritable révélation, Kenza Fortas (Shéhérazade) affiche juste ce qu’il faut de fronde. Les deux mères sont incarnées avec brio par Saadia Bentaïeb (Le monde après nous) et Lubna Azabal (Le bleu du caftan) incroyable de vulgarité criarde.

Depuis son premier long, Nadir Moknèche n'a eu de cesse de tordre le coup aux clichés sur la représentation sur grand écran des personnages d’origine maghrébine. Il signe ici un film engagé sur l’acceptation de soi, sur l’inéluctabilité d’une émancipation pourtant tout sauf évidente chez l’un comme chez l’autre. Mais sa subtilité doit aussi beaucoup à l’interprétation tout en nuances de son duo de jeunes comédiens.

Un film drôle et poignant qui fait la part belle aux femmes. Nadir Moknèche y évoque avec beaucoup de pudeur le sujet de la recherche d'identité.

Une histoire simple, audacieuse et poignante.

Une comédie audacieuse et généreuse, qui résiste aux clichés.

Un très beau film sur la quête de liberté.

Porté par un formidable casting, le film est une épure, un précis sec et délicat qui, tant du point de vue de son intrigue que de sa mise en scène, va droit au but.

Le casting est parfait, la mise en scène, irréprochable. Bref c’est une merveille.

Si cet air de la mer devient une bourrasque émotionnelle, c’est par sa manière effrénée et exsangue de mettre en scène la course de Saïd vers sa liberté. La sienne, mais aussi celle des autres.

Dans ce film de famille d'une fluidité constante, le réalisateur y laisse infuser une bonne dose d'ironie et d'humour, un vrai regard moderne.