Dernière nuit à Milan
- VO
Après 120 battements par minute, Robin Campillo ralentit le tempo et filme la fin d’un monde à hauteur d’enfant. Le film trouve une grâce et une note émotionnelle aussi fragile qu’entêtante.
Avec L’île rouge, Robin Campillo s’impose encore une fois comme une valeur sûre du paysage cinématographique français. Une plongée des plus plaisantes, malgré l’aspect mélancolique qui s’insinue insidieusement jusqu’à son final plus solaire.
Difficile de ne pas être troublé, surtout dans les scènes les plus chorales, par cet art de faire surgir le malaise à tout bout de champ, d’une réplique, d’un geste ou d’un regard, tout en l’enrobant d’un voile d’incertitude.
Sans doute, le film le plus personnel de son auteur. Ce n'est que par petites touches que L'île rouge dévoile ses parfums, son évidence. Original et déconcertant.
Dans une ambiance à la fois douce et délétère, ce film, dont on ne saisit pas toujours les tenants et les aboutissants, éclaire, par le talent des acteurs et par les lumières éblouissantes du pays, sur le questionnement lié à la place de l'homme sur une terre qui n'est pas la sienne.
A partir de ses souvenirs d'enfance, Robin Campillo compose un film qui rend subtilement les sensations de mystère et l'univers mental d'un jeune garççon. Tout en jetant un regard critique sur la présence militaire française maintenue dnas les ex-colonies. Le film se distingue par l'originalité de son sujet et de son traitement.
Une magnifique fresque réflexive et engagée.
Plastiquement virtuose, le film de Robin Campillo fait corps avec les sensations de l'enfance et donne à donne à voir l'aveuglement colonial.
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