Juré n°2
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Réalisé par Jean-Christophe Meurisse
Léa et Christine sont obsédées par l'affaire Paul Bernardin, un homme soupçonné d’avoir tué toute sa famille et disparu mystérieusement. Alors qu'elles partent enquêter dans la maison où a eu lieu la tuerie, les médias annoncent que Paul Bernardin vient d'être arrêté dans le nord de l’Europe… Film de clôture, Quinzaine des cinéastes, Festival de Cannes.
avertissement : une scène d'une très grande violence peut heurter un public sensible.
Une comédie hilarante portée par des acteurs excellents et déchaînés. Dans ce petit théâtre de la cruauté, un homme tue toute sa famille et disparaît dans la nature. Toute ressemblance avec un assassin présumé n’est pas forcément fortuite.
Fondateur de la troupe de théâtre Les Chiens de Navarre, Jean-Christophe Meurisse signe une comédie noire qui raille la fascination française pour les meurtres médiatiques et s'appuie sur une fantasque galerie de personnages pour observer la violence collective.
Le troisième long-métrage de Jean-Christophe Meurisse est une comédie hilarante inspirée de faits réels où l’humour macabre règne en maître.
Le comique farcesque sans frein rend le film extrêmement plaisant, car inattendu et excessif, varié et épique.
Une nouvelle satire féroce et drôle, après Oranges sanguines.
Cette comédie trash reprend les convenances de la compagnie Les Chiens de Navarre, à savoir un travail d'improvisation au crédit des digressions, des personnages fantasques et des situations outrancières. Mais le film ne fonctionne que par à-coups.
Constamment provoc’ mais rarement obscène, Meurisse va chercher dans la réalité ce qu’il y a de plus tordu pour l’amarrer à son propre univers déjà bien déjanté. Sans trop de coquetteries dans la réalisation, il mise surtout sur son sens épatant du dialogue et de la direction d’acteurs.
Sans ménager, avec son petit théâtre des horreurs, les spectateurs, subissant de plein fouet les éclaboussures sanguinolentes dont ils raffolent en secret, Jean-Christophe Meurisse épingle au coutelas la fascination de ses compatriotes pour les crimes sordides. Ames sensibles s'abstenir. Ou pas.
Le film joue la carte du loufoque trash, quelque part entre Dupontel et Dupieux.
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