We Have A Dream
- VO
Réalisé par Kôji Fukada
Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents, qui n'ont jamais accepté ce mariage. Alors que Taeko découvre l’existence d'une ex-fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. Un impitoyable jeu de chaises musicales se met en place et personne n'en sortira indemne. Festival de Venise.
Ce mélodrame familial atteint une puissance formelle et narrative digne d’un film d’Asghar Farhadi ou de Hirokazu Kore-eda, avec un style qui n’appartient qu’à lui. C’est d’une richesse brute, élégante, feutrée.
Glaçant et poignant, Love Life s'inscrit dans la lignée d'Hospitalité, Harmonium et L'infirmière, où les portraits de familles en apparence parfaites révèlent peu à peu leurs fêlures.
Le film brille tant par la finesse de son scénario que par la précision de sa mise en scène ou le jeu de ses acteurs.
Peinture délicate d’une famille, Love Life délivre, dans les plis d’un imposant film de deuil, quelques éclats qui touchent sans bruit ni fracas, à la faveur d’un geste ou d’un simple rayon de lumière.
Le film très réussi affirme sans ostentation la possibilité renouvelée du mélo. Cette géométrie des sentiments nous fait entrevoir une profondeur de la mise en scène qui, plus qu'elle n'impressionne, émeut.
Le stakhanoviste et raffiné Koji Fukada revient avec Love Life et ce n'est pas pour s'endormir sur ses lauriers. Un mélodrame émouvant, une tragédie complexe... Son film le plus abouti à ce jour.
Impossible de rentrer dans les détails des rebondissements d’un récit qui vous place en inconfort permanent sous peine d’abîmer cette mécanique d’ultraprécision. Mais sa capacité à bouleverser aussi puissamment qu’à glacer le sang force l’admiration.
Film sur les regards, les non-dits, la force de compassion qui est parfois en nous, cet hymne à la résilience serre le cœur, et invite chaque spectateur à remplir les blancs laissés par ce récit aussi riche que poignant.
Kôji Fukada fait preuve d’une constance désarmante, regardant avec une égale générosité les joies et les déchirements du quotidien conjugal soumis aux caprices de l’arbitraire, sans commisération ni naïveté.
Kôji Fukada ausculte les tourments de l’âme humaine à travers cette chronique aussi douce que tragique. Il décrit avec une acuité remarquable la psychologie des personnages meurtris, leur courage et leur résilience. Simple, mais impitoyable.
A la fois mélo et thriller - le cinéaste parvient à maintenir le malaise -, Love Life surprend jusqu'au bout.
Coproduit par la France, ce film si japonais atteint un rare niveau de beauté et de profondeur.
Love Life ou la justesse d'un grand cinéaste qui sait dire beaucoup avec très peu.
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