5 septembre
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Réalisé par Andrea Arnold
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs. Compétition, festival de Cannes.
avertissement : la tension constante du film et plusieurs scènes brutales dont une très réaliste de violence conjugale sont susceptibles de heurter la sensibilité d'un public non averti.
Dans une alternance de douceur et de rage, on s'attache aux personnages de cette fable fantastique.
Andrea Arnold renoue avec sa veine sociale en introduisant tout un bestiaire magique.
Un film émouvant et juste au plus près des corps adolescents.
Traversé par une énergie viscérale, le nouvel opus d'Andrea Arnold explore l'Angleterre de la classe ouvrière, mais échappe judicieusement au seul naturalisme.
Andrea Arnold sublime comme jamais les rudes panoramas de son pays.
Un drame étrange, captivant, violent, mais aussi bouleversant, notamment grâce à l'interprétation sensible de comédiens singuliers.
Andrea Arnold teinte de fantastique son cinéma social et signe le vibrant portrait d'une adolescente.
7 ans après American Honey, Andrea Arnold traite sans misérabilisme ses thématiques habituelles : précarité, parents absents, émancipation et innocence animale. Franz Rogowski irradie.
Avec son montage utra nerveux, Bird est un tourbillon, explosif et euphorisant.
Fidèle à son tyle naturaliste, le cinéaste creuse son sillon au sein des classes sociales oubliées dont elle sait si bien rendre compte.
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