Un film à l’humour ciselé et d’une cruauté sans nom.

Jessica Hausner se moque et choque avec une satire qui va vous mettre l'estomac dans les talons.

Jessica Hausner brille par son sens de la composition et du kitsch.

Un film d'une grande précision qui en dit long sur notre époque.

Club Zero tire à bout portant sur toutes les cibles, de l'étouffante famille bourgeoise à un manque d'imagination d'une jeunesse incapable de formuler sa révolte.

Une bombe cruelle et incisive, décorée comme un sapin de Noël.

Pour faire de Club zéro une parabole universelle, la cinéaste crée un univers hors du temps et d'une géographie précise, à la fois artificielle et clinique. Un contraste visuel qui instille le malaise au même titre que le mélange ingénieusement déstabilisant de tragédie en marche et de drôlerie absurde.

Jessica Hausner conçoit des scènes de cantine sidérantes. Mais le véritable intérêt dui film se joue ailleurs, chez les parents, qui manquent nettement de lucidité, aveuglés par la prestige de l'école.

Cette fable grinçante vise à susciter le malaise puis la réflexion.