Je suis toujours là
- VO
Réalisé par Justin Kurzel
En Australie dans le milieu des années 90, Nitram vit chez ses parents, où le temps s’écoule entre solitude et frustration. Alors qu'il propose ses services comme jardinier, il rencontre Helen, une héritière marginale qui vit seule avec ses animaux. Ensemble, ils se construisent une vie à part. Quand Helen disparaît tragiquement, la colère et la solitude de Nitram ressurgissent… Meilleur acteur, festival de Cannes 2021.
On ressent le sentiment glaçant de menace permanente et la douceur malaisante, impénétrable de l'époustouflant Caleb Landry Jones.
La force du film de Justin Kurzel est de ne jamais chercher ni le pathos, ni la révolte, pas plus que l’empathie. Le cinéaste reste neutre, presque clinique. Porté par un formidable Caleb Landry Jones, Nitram est un remarquable portrait de la marginalité.
Alternant passages romanesques et ton semi-documentaire, lenteur du rythme et ellipses, Nitram est une réussite, grâce au jeu hallucinant de Caleb Landry Jones (Antiviral).
Dans son esthétique de film social, Nitram fait écho au cinéma de Gus Van Sant.
Un film intense et incandescent.
Mettant avec intelligence la violence à distance, Kurzel maîtrise de bout en bout ce film analytique d'une noirceur absolue.
Le réalisateur des Crimes de Snowtown signe un film étrange et angoissant.
Établissant une bulle mentale, le film oppresse par son esthétique lumineuse quasi naïve, par un travail écrasant sur le son, par ce regard torturé et pourtant inconséquent que le personnage porte sur le monde.
Tourné chronologiquement pour faire monter la tension, ce drame psychologique, tiré d’un fait-divers qui a traumatisé l’Australie en 1996. On songe à Elephant (2003) et Utoya, 22 juillet (2018). Dans le rôle principal, Caleb Landry Jones est phénoménal en individu en perdition. Dur et frontal, mais jamais complaisant.
Un film singulier et sidérant où Caleb Landry Jones est si dérangeant, si formidable dans son opacité poisseuse qu'il a amplement mérité son prix d'interprétation à Cannes.
Inspiré par un drame réel, Justin Kurzel explore avec une poignante sobriété le cheminement intérieur de son héros, glissant vers le pire.
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