Challengers
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Réalisé par Alice Winocour
A Paris, Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle de l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible. Label Europa Cinema et Prix SACD, Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes. Festival de Toronto.
avertissement : la scène et le climat qui font référence aux attentats de 2015 sont susceptibles de heurter la sensibilité d’un public non averti.
Un drame subtil et consolateur qui n’a pas besoin de forcer le trait pour émouvoir. Une exploration poignante du traumatisme et l'importance de la mémoire.
Alice Winocour est une des cinéastes les plus singulières du cinéma français conjuguant une veine populaire avec l'exigence de projets originaux (Augustine, Maryland, Proxima). Sans dolorisme, Virginie Efira incarne admirablement ce personnage qui tarde à admettre ses failles.
Alice Winocour signe un beau film choral, consolateur et cathartique où elle sonde les âmes trouées des survivants et de leurs proches.
Alice Winocour semble avoir affiné son langage et véritablement trouvé sa voie en tant que cinéaste. À mi-chemin entre classicisme ténu et envolées lyriques, portées par la musique sophistiquée de la chanteuse suédoise Anna von Hausswolff comme par l’ampleur d’un cadre travaillé en profondeur, Revoir Paris tient de l’évidence. Laquelle opère non seulement au niveau de la mise en scène, d’une impressionnante fluidité dramaturgique, mais aussi d’un récit que la cinéaste dédie à son frère Jérémie.
Ce film à fragmentation lente et pourtant si fluide répare les vivants.
Un superbe film de reconstruction, entre réalisme, mélodrame sec et fantastique.
Alice Winocour raconte la lente reconstuction des survivants d'un attentat dans un film où le romanesque tutoie le sociétal avec brio.
Avec ce quatrième film, la cinéaste impressionne à nouveau.
Une quête poignante et un témoignage de vie salutaire.
Un film terrible, mais très solaire.
Une histoire grave et personnelle qu’Alice Winocour transforme en ode pudique à la résilience et au collectif. Soutenue par un Benoît Magimel lumineux dans sa légèreté de façade, Virginie Efira impose sa grande justesse dans ce personnage de femme résolue à avancer sans oublier.
La réalisatrice réussit à capter la capitale dans sa pulsation, comme un corps vivant, mais ankylosé.
Alice Winocour trouve le ton juste, ni trop sec, ni trop émotionnel.
C’est là toute la grâce du film, passer de l’intime au collectif, de l’individu à la ville.
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