Des mains en or
- VF
Réalisé par Gina Gammell, Riley Keough
Deux jeunes hommes de la tribu Oglala Lakota vivent dans la réserve amérindienne de Pine Ridge. À 23 ans, Bill cherche à joindre les deux bouts et est déterminé à se frayer un chemin pour atteindre le “rêve américain”. Matho, 12 ans, est quant à lui impatient de devenir un homme… Caméra d’or, festival de Cannes. Prix du jury et prix de la révélation, festival de Deauville.
La commission propose une autorisation pour tous publics assortie de l'avertissement suivant : "Le climat permanent de ce film associant usage de drogues et violence peut perturber un public sensible".
Une chronique sociale enlevée qui montre une face méconnue de l’Amérique contemporaine.
La mise en scène fluide réalise la prouesse de se mettre en plus près des protagonistes. Ce premier film bénéficie d'une réflexion construite, intelligemment écrite, subtile. Le scénario entrecroise les destins. Les situatons, riches en émotions, évite tout larmoiement. Les acteurs, amateurs pour la plupart, donnent de l'authenticité à ce film criant de vérité.
Si le portrait s'avère passionnant, les ressorts scénaristiques prennent des sentiers trop balisés. Mais ces défauts ne sauraient effacer les qualités de mise en scène et de direction d'acteurs d'un duo de réalisatrices à suivre.
War Pony est dans un premier temps saisissant. Le talent des jeunes comédiens tous non professionnels, la description sans fard de l'extrême précarité de ces communautés, régie par la vente de drogues, les petites magouilles et menus larcins, créent un effet de réel ultra séduisant.
Petite pépite du cinéma indépendant, ce premier film braque un projecteur sur une réalité que les Américains ne veulent pas voir : le quotidien difficile d’une réserve. La mise en scène à la lisière du documentaire et les acteurs exclusivement non professionnels apportent une belle authenticité à ce récit d’apprentissage poignant.
L'image est belle, l'intrigue touchante et les interprétes autochtones excellents.
Point de misérabilisme ni de sensationnalisme : la caméra n'est jamais braquée sur le pire, mais s'y faufile en enveloppant les personnages de son attention.
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