Le procès Goldman
- VF
Réalisé par Ludovic et Zoran Boukherma
Maja, gendarme maritime dans les landes, voit se réaliser son pire cauchemar : prendre sa retraite anticipée ! Thierry, son mari, a déjà prévu la place de camping et le mobil home. Mais la disparition d’un vacancier met toute la côte en alerte : un requin rôde dans la baie ! Aidée de ses jeunes collègues Eugénie et Blaise, elle saute sur l’occasion pour s’offrir une dernière mission…
Le film évacue le pastiche en soignant l'écriture des personnages et sa mise en scène. Sérieux dans sa vision en coupe d'une société à deux vitesses, poilant dans ses ressorts de comédie, L'année du requin marque un territoire de cinéma, décomplexé dans son rapport à la pop-culture hollywoodienne.
Pour ceux qui sauront se laisser séduire par sa cocasserie, L’année du Requin a un petit quelque chose de savoureux, presque cool. Quelques séquences qui respectent le genre, un humour à froid, une atmosphère unique.
De l’action sous-marine parfaitement mise en scène, une simplicité narrative très réfléchie, une juste distance dans le traitement toujours tendre des personnages. L’idéal en somme pour un intelligent, drôle et distrayant film estival de détente.
Comme avec Teddy, les frères Boukherma signent un film de genre dont le ton décalé offre une partition inspirante à Marina Foïs, qui s'en donne à coeur joie.
Après avoir revisité le mythe du loup-garou dans Teddy, les frères Boukherma rendent un hommage sincère aux Dents de la mer, dans une comédie d’horreur portée par Marina Foïs. Si on reste un peu sur sa faim côté attaques de squale, hémoglobine et tension, on peut savourer les scènes d’humour absurde à la Bruno Dumont.
Le film fourmille de bonnes idées.
Si les références au classique de Steven Spielberg sont nombreuses et savoureuses, les réalisateurs trouvent un ton très personnel pour faire vivre des personnages hauts en couleur.
On frissonne devant la mâchoire gigantesque de l’animal. On rit beaucoup, souvent jaune, dans ce film loufoque, burlesque, qui fait réfléchir, sans jamais choisir un genre précis, bien décidé à brouiller les pistes.
Avec sa tonalité ironique sans être parodique, L’année du requin déroule ainsi sa propre singularité, étrange et désarçonnante, mais dans un respect absolu du genre auquel il se frotte… et de son chef-d’œuvre originel, Les dents de la mer.
Les frères Boukherma saisissent avec drôlerie, et le degré d’acidité qui convient, ce petit théâtre de la cruauté ordinaire.
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