

Near Death Experience
Réalisé par Gustave Kervern, Benoît Delépine
Produit en 2014. Sortie le 10/09/2014. Distribué par Ad Vitam.
Synopsis
Paul, un employé sur une plateforme téléphonique, est en plein burn-out. Un vendredi 13, la chronique du journal télévisé sur ce jour particulier lui apparaît comme un signal pour passer à l'acte. Décidé à concrétiser son geste, il s'enfuit dans la montagne où il va vivre une expérience unique. Festival de Venise.
Information spectateur
Film tourné à la Sainte-Victoire en dix jours avec une équipe réduite de 7 personnes.
Critiques des professionnels
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Télérama
Signé par le duo Delépine-Kervern, Near Death Experience est une étrangeté symphonique et dépressive. L'errance d'un homme qui ne parvient pas à mettre fin à ses jours, dans une succession de séquences absurdes à l'humour plus noir que du Soulages. Une sorte d'Into the Wild cafardeux.
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Le Nouvel Obs.
Near Death Experience est né de la rencontre des duettistes Delépine-Kervern (Louise-Michel, Mammuth, Le grand soir) et du soliste Michel Houellebecq qui parle seul, danse sur Black Sabbath, se laisse porter par Schubert. La chose ne ressemble à rien de recensé, et c'est très bien ainsi.
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Les Inrockuptibles
Michel Houellebecq est surprenant de naturel, et pour tout dire envoûtant en desperado perdu dans la montagne.
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CineChronicle
Les réalisateurs posent un regard à la fois triste, comique, tendre et empli d’espoir et de poésie sur cet homme.
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Première
Michel Houellebecq se révèle un acteur d'exception. Servi par une image délibérément low cost, ce one-man-show existentialiste possède une force extraordinaire.
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Télérama
Le fond recèle beaucoup d'humanité. Comment expliquer que ce film exutoire nous libère d'on ne sait trop quoi (du cinéma français si conformiste ? de notre vie ?) en nous apportant une étrange paix, fût-elle celle du désespoir ?
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Le Monde
Kervern et Delépine travaillent, comme à l'accoutumée, une mise en scène minimaliste. De cet arte povera revendiqué, ils tirent une grande poésie, drôle et désespéré, en totale harmonie avec l'univers littéraire de Houellebecq.
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Le canard enchaîné
Tout en empathie, l'excellent tandem Delépine-Kervern fait l'ascension du désespoir par la face sereine. En parvenant à maintenir jusqu'au bout une note de légèreté par un procédé féérique. Et en saisissant sur le vif le comique, volontaire ou non, de Houellebecq.
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Studio Ciné Live
Un poème funèbre profond et intrigant.