

Produit en 2014. Sortie le 26/11/2014. Distribué par Warner.
Synopsis
Tchétchénie, 1999. Quatre destins que la guerre va amener à se croiser... Prix des lycéens et prix d'interprétation féminine, festival de Sarlat.
Critiques des professionnels
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Dossier de presse
The Search est le remake des Anges marqués (1948) de Fred Zinnemann avec Mongomery Clift. Alors que ce film retraçait l’histoire d’un soldat américain tentant d’aider un garçon à retrouver sa mère dans le Berlin de l’après-guerre, Michel Hazanavicius a transposé le récit en Tchétchénie en 1999.
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Métro
Si Michel Hazanavicius avait un premier à défi à relever avec ce film, c’était de nous convaincre qu’il peut faire autre chose que des comédies, aussi sophistiquées soient-elles (OSS 117, The Artist). Le pari est relevé haut la main. Sa caméra est sobre, ses lumières crues, le montage sans fioritures. C’est la force, un peu aussi la faiblesse de The Search : le sujet est grave, lourd, sa violence insondable. Presque trop pour "faire du cinéma". Heureusement le réalisateur a bien choisi son angle : la jeunesse sacrifiée.
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commeaucinema.com
Tellement plus puissant que l’actualité, la fiction quand elle est si talentueusement maîtrisée, nous fait vivre, ressentir, un drame réel auquel nous n’aurions pas le courage de penser. Un drame si proche de nous, et pourtant presque inconcevable.
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Studio Ciné Live
L'histoire est tendre, touchante, jamais dans le pathos. Hazanavicius réussit une construction narrative en boucle d'une séquence d'ouverture très violente qui prend tout son sens après 2h14 de projection.
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avoir-alire.com
A partir d’un sujet épineux, le conflit entre la Russie et la Tchétchénie à la fin des années 1990, Michel Hazanavicius signe un long métrage insolite, une sorte d’ovni dans le paysage cinématographique français et à mille lieues de sa filmographie. Bérénice Bejo parvient à illuminer chaque plan et à adoucir chaque image, sans fard, avec une simplicité et une humilité déconcertantes. En accord parfait avec la réalisation, sobre, épurée, contrastée, aux confins du documentaire, qui dénonce avec justesse l’injustice de la guerre. -
Version femina
Ce qui touche derrière la mise en scène maîtrisée, c'est la volonté du cinéaste de signer un film de guerre complexe, qui interroge constamment l'innocence. En cela, il doit beaucoup à Abdul Khalim Mamatsuiev, son jeune et magnifique interprète.
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Télérama
Depuis sa présentation au festival de Cannes, Michel Hazanavicius a coupé, élagué, resserré son film, non sans raison. Au point de lui insuffler le rythme dont il manquait singulièrement.
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Le canard enchaîné
Mal accueilli à Cannes, ce film courageux ne mérite pas cet excès d'indignité. Si la partie sentimentale ne convainc pas totalement, la peinture cruelle du conflit est impressionnante. La douloureuse fin du film donne toute l'ironie de l'histoire.
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Commeaucinema.com
The Search justifie à lui seul le cinéma tout entier. Il en démontre en force, ses qualités d'empathie, d’émotion, d’identification