Pachamama
- VF
Réalisé par Peter Yates
A Bloomington, Indiana, quatre adolescents issus de la classe ouvrière trompent leur ennui entre baignades, bagarres et drague. L'un d'entre eux, passionné par le cyclisme et l'Italie, va participer à une course le mettant en rivalité avec des étudiants issus des milieux plus favorisés... Golden Globe du meilleur film et Oscar du meilleur scénario.
Voici un petit film américain de 1979, peu connu chez nous, hyper-apprécié aux Etats-Unis : il s'inscrit dans une longue tradition américaine de films de fin d'adolescence. Le scénario, 100% autobiographique est signé Steve Tesich, à qui l'on doit L'oeil du témoin du même Yates et Georgia d'Arthur Penn.
Non, ce n'est pas le remake au masculin de La bande des quatre de Rivette. Le film de Peter Yates sorti en 1979 (on peut lui préférer son titre anglais Breaking Away) le précède d'une décennie et révèle Dennis Quaid (L'aventure intérieure). C'est une parenthèse enchantée, l'un des plus beaux films du réalisateur de Bullitt.
Une aubaine pour tous les amoureux des récits initiatiques criants de vérité, d’humanisme et d’élégance. Loin d’être une simple curiosité, un teen movie de plus, Breaking Away constitue une véritable pépite à redécouvrir absolument.
Breaking Away se déroule sur le registre d’une chronique douce-amère, alternant entre moments de pure fantaisie et portrait mélancolique des outsiders comme de leur adolescence qui ne veut pas mourir. La grande beauté du film est de saisir ses jeunes personnages dans un entre-deux de l’existence. Breaking Away ne décrit pas seulement un passage à l’âge adulte, mais surtout la naissance d’une conscience : celle d’appartenir à une classe ouvrière en déclin.
Un bijou méconnu du cinéma américain, au carrefour du teen movie, du cinéma social et du film sportif.
En anglais, breaking away signifie se détacher, faire sécession. Expression idoine pour titrer cette émouvante comédie de lutte des classes dans laquelle de jeunes Américains issus d’un milieu ouvrier cherchent à dévier de la voie toute tracée que leurs parents leur préparent. Sa force est de s’en remettre à la fantaisie plutôt qu’au didactisme, grâce à une écriture faisant entièrement confiance à ses personnages. Une licence qui fera à nouveau merveille dans Four Friends (Georgia, en français), le classique tardif et méconnu d’Arthur Penn, également scénarisé par Steve Tesich.
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